Selon cette source très haut placée, l’avion armé qui a atterri en Tunisie la semaine dernière n’a pas subi une panne technique, mais son pilote a fait défection en refusant d’exécuter les ordres de frapper Tripoli. Selon cette même source, avant de franchir l’espace aérien tunisien, le pilote est entré en contact avec les autorités tunisiennes leur expliquant qu’il fuyait la guerre. L’absence de riposte tunisienne est due à cette communication.
Questionné sur la possibilité d’une défection du pilote, le ministère de la Défense tunisien renvoie vers le ministère des Affaires étrangères. Là, un porte-parole se limite à rappeler la délicatesse de la situation. Il conseille de s’adresser aux Libyens.
La Tunisie embarrassée par cette affaire
La Tunisie semble très embarrassée par cette affaire, elle craint que la crise libyenne affecte la situation sécuritaire en Tunisie et essaie toujours d’être à la même distance des parties libyennes. Or, cette affaire s’impose et les implique obligatoirement dans la crise en Libye.
Plusieurs experts en aviation expliquent qu’un pilote expérimenté comme Faraj Al Saguir al Guiryani, qui a réussi à atterrir avec son appareil sur une route, ne perd pas sa direction, même si le système de guidage est tombé en panne. Pour eux, un pilote possède d’autres moyens de se repérer surtout de jour.
RFI