Pour rappel, c’est la troisième élection jugée démocratique par certaines opinions après celle de 2010 qui a vu l’élection ou la nomination de l’actuel président. Cette compétition électorale entre le président sortant et les deux ex premiers ministres Cellou Dalein Diallo et Sidiya Touré (tous dans le rang de l’opposition) sera sans doute rude et émotionnelle.
En 2O1O, lors du premier tour du scrutin, Cellou Dalein Diallo de l’UFDG a pu recueillir 44% parmi 24 candidats. Cependant, après un deuxième tour opaque et hollywoodien, l’opposant historique de la Guinée a accédé à la présidence, Mais cette fois ci la coalition des partis de l’opposition est belle et bien capable de mettre du sable dans le couscous du président Condé .Il faut rappeler aussi que lors de l’élection législative passée , le parti au pouvoir et l’opposition ont tous eu 53 députés. C’est grâce aux députés indépendants que le président a eu la majorité à l’hémicycle, toute chose qui dénote que le président n’est pas rassuré.
Le vote à caractère ethnique, la capacité de mobilisation de l’opposition, l’affaire Moussa Dadis Camara et le bilan mitigé du président Condé vont certainement diminuer l’électorat du RPG (le parti du président sortant).Encas d’alternance personne ne criera au scandale. La question que tout le monde se pose tourne au tour de la transparence de ce scrutin si important pour la jeune démocratie guinéenne. Comme disent les Anglais « wait and see »
B. DIALLO
Source: La Révélation