La Banque mondiale a reporté un prêt de quatre-vingt-dix millions de dollars à l’Ouganda, marquant ainsi la mise à exécution des sanctions contre le pays quelques jours après la promulgation par le président Yoweri Museveni de la loi durcissant la répression contre l’homosexualité

Selon le communiqué de la banque mondiale, l’institution dit vouloir procéder à un examen afin de s’assurer que les objectifs des projets de développement dans le système de santé de l’Ouganda, pour lequel le prêt est destiné, ne seront pas affectés.

Ce soudain revirement de l’institution intervient après la promulgation le 24 février dernier de la promulgation de la nouvelle loi qui interdit toute «promotion» de l’homosexualité et rend obligatoire la dénonciation de quiconque s’affichant homosexuelle (le).

Cette loi promulguée par le président Ougandais Yoweri museveni malgré un premier refus qui durcit les relations homosexuelles déjà passibles de la prison à vie dans le pays a reçu de vives protestations de la part de l’occident et notamment des Etats-Unis, allié stratégique du pays.

Les bailleurs de fonds de l’Ouganda comme le Danemark et la Norvège ont annoncé qu’ils allaient réorienter les aides du gouvernement vers des organisations caritatives.

source : koaci