En décembre prochain, la RDC devrait tenir ses élections présidentielles. Une perspective presque illusoire vu les nombreux obstacles, les incompréhensions et autres ambitions des acteurs politiques congolais. Moïse Katumbi, Félix Tshisékédi et bien d’autres opposants réclament une transition sans le président Joseph Kabila.
En vertu de l’accord de la saint-Sylvestre, la classe politique congolaise s’était convenue d’organiser la présidentielle avant fin 2017. Mais, eu égard au retard accusé dans ce processus électoral, la tension se fait actuellement très vive en RDC. Aussi, Moïse Katumbi, Félix Tshisékédi et plusieurs autres leaders politiques congolais se sont rencontrés à New York pour évoquer la situation. Ils en sont venus à une résolution formelle, à savoir une transition sans l’actuel président Joseph Kabila. Car, au terme de la transition négociée par le clergé congolais, il y aura un vide juridique. Un tel scénario pourrait précipiter ce vaste pays dans le précipice, d’autant plus que les signes annonciateurs d’un tel chaos sont omniprésents.
Rappelons que neuf mois après la fin du second mandat de Kabila, la RDC est dans une impasse politique. Sous l’égide de la CENCO, pouvoir et opposition avaient fini par trouver un accord dit de la Saint-Sylvestre. Cet accord prévoit des élections présidentielles, législatives et provinciales au plus tard en fin décembre 2017. Cette déclaration vient donc mettre la pression sur le pouvoir de Kinshasa. Neuf mois après l’accord et à trois mois de la fin de l’année 2017, l’enrôlement des électeurs dans plusieurs localités du pays n’a toujours pas commencé. La fragile situation humanitaire dans le Kasaï et les foyers de conflit dans certaines provinces sont autant de défis à relever avant la tenue d’éventuelles élections.
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Source: afrique-sur7