Par Sylvain ESSOH/Lomé
C’était ce dimanche 05 janvier 2019. Il était 10 heures du matin lorsque l’ étudiante en 2e année de FASEG à l’Université de Lomé, Mlle Zephania Akator, 19 ans, »a malheureusement été tamponnée par un véhicule du convoi présidentiel ». Cette dernière rentrait chez elle derrière l’Institut Défitech, sur la route de Hédzranawoé, un quartier de Lomé, après une petite course dans le quartier.
Alors que les corps a été déposé à la morgue par des militaires, a-t-on appris, c’est vers 19 heures que les parents de la défunte ont été informés de l’accident mortel.
Selon certaines sources, le convoi présidentiel rejoignait l’aéroport international de Lomé, d’où Faure Gnassingbé devrait prendre le vol pour Kara, son village.
Une délégation de l’Etat-major se serait rendue à la maison mortuaire ce lundi 6 janvier, aux environs de 11 heures, pour les condoléances.
Cet événement a laissé le père de la victime, cadre dans une banque de la place, dans un état inconsolable.
Un énième accident
Au Togo, les accidents du convoi présidentiel sont légions, surtout sur la route de Hédzranawoé. Ceci s’explique par la vitesse à laquelle roule le convoi présidentiel. A Hédzranawoé, les populations riveraines ne cessent de dénoncer l’excès de vitesse, dont elles restent inquiètes.
« Au moment où on prend des mesures (permis de conduire catégorie A, test d’alcoolémie, etc.) pour limiter les accidents de la route, il est curieux que ce soit le convoi présidentiel lui-même qui fait l’exception à la règle.
Qu’est-ce qui se cache derrière les accidents répétés du convoi présidentiel au Togo ? Bien malin celui qui peut répondre à cette interrogation. Mais le drame devient de plus en plus fréquent et appelle à des réflexions », peut-on lire sur les réseaux sociaux.
Source: Icimali