Selon la correspondante de la BBC à Tunis, le gouvernement fait état d’un bilan de dix huit morts dont treize assaillant quatre civils et un soldat.
A en croire la TV publique Wataniya, les affrontements ont débuté à la suite d’une attaque contre un poste de la garde nationale et d’une autre contre une caserne militaire, qui ont été toutes deux repoussées.
Des habitants ont confirmé que des échanges de tirs étaient en cours tôt le matin, et fait état d’une forte présence sécuritaire dans la ville survolée par des hélicoptères.
Dans un communiqué succinct, le ministère de l’Intérieur a incité les habitants à rester chez eux et mis un numéro vert à disposition.
Les routes menant à Zarzis et Djerba, plus au nord, ont été fermées.
Les autorités tunisiennes ont manifesté à plusieurs reprises leur inquiétude face au chaos en Libye et ont récemment achevé la construction d’un “système d’obstacles” sur près de la moitié des 500 km de frontière commune.