«La retenue et la mesure devraient être de mise en pareille circonstance, afin de permettre à la diplomatie de faire son travail qui, du reste, rime avec discrétion. Comme quoi, ce n’est pas parce que nous ne voyons rien se passer qu’il ne se passe rien. Et, la libération des trois soldats femmes parmi les quarante neufs militaires, illustre à profusion cette assertion», a indiqué Blé Goudé dans une déclaration.
Aux autorités maliennes, l’ancien leader des jeunes patriotes ivoiriens conseille de faire la «paix que d’avoir raison ».
Car, pour lui, « la fragilité de la situation sécuritaire de la sous-région ouest-africaine exige » que la Côte d’Ivoire et le Mali mutualisent leurs efforts «car des défis majeurs » les attendent.
Depuis le 10 juillet 2022, en effet, 46 soldats ivoiriens -en considération de la libération des trois femmes- demeurent toujours incarcérés au Mali.
Les discussions sont en cours pour que « très rapidement les autres soldats en détention puissent aussi recouvrer leur liberté totale ».
Tout en saluant la libération des trois soldats femmes parmi les 49 militaires ivoiriens, Charles Blé Goudé estime que « ce geste de décrispation, à n’en point douter, contribuera à une désescalade de la tension entre » Bamako et Abidjan.
Sur la situation politique en Côte d’Ivoire, Blé Goudé a salué les efforts de décrispation déjà consentis par le Président Alassane Ouattara.
Toutefois, il réitère son appel à « la libération des prisonniers civiles et militaires en rapport avec les différentes crises électorales qui ont malheureusement endeuillé » la Côte d’Ivoire.
AA / Abidjan / Fulbert Yao