Les sympathisants du général Amadou Haya Sanogo, le chef de l’ex-junte et au-delà les associations et clubs de soutien au CNRDRE, voulaient organiser une grande marche pacifique de soutien à Sanogo et autres membres du CNRDRE. Les autorités ont réfusé.
Faut-il rappeler que le général Sanogo et la pluparts de ses compagnons du CNRDRE croupissent aujourd’hui en prison suite à l’affaire dite des bérets rouges et la mutinerie du 30 septembre 2013.
C’est le juge Yaya Karembé qui a en charge les deux dossiers. Il a mené le premier d’une main de fer en jetant tous les gros bonnets de l’ex-junte en prison, à commencer par leur chef Amadou Haya Sanogo. L’instruction de l’affaire bérets rouges est terminée et un rapport a été adressé au Procureur général de la Cour d’Appel de Bamako lequel est chargé d’organiser le procès.
C’est le dossier de la mutinerie du 30 septembre qui est en cours. Il y a donc presqu’un an que ces putschistes sont en prison. Et puisqu’on dit que c’est dans la difficulté qu’on reconnait les vrais amis, la Coordination nationale des associations et clubs de soutien au CNRDRE et les sympathisants du général Amadou Haya Sanogo voulait organiser une grande marche pacifique le vendredi 19 septembre 2014. Le Rassemblement était prévu devant le monument de la liberté à 8 heures.
La marche devrait quitter la place de la liberté pour la Primature en passant par le Cinéma Bambeba, le boulevard et le monument de l’indépendance.
Les marcheurs entendaient remettre une déclaration au Premier ministre Moussa Mara. Même si le contenu de cette déclaration était frappé du sceau de la confidentialité, on comprend qu’il ne pouvait s’agir que de la demande de libération de tous les membres de l’ex-junte.
Aux dernières nouvelles, nous avons appris des organisateurs que la marche a été finalement reportée à une date ultérieure. Ce report est dû au fait que le gouverneur du district, Hady Traoré, n’a pas donné l’autorisation.
Le refus du gouverneur se rapporte à deux faits : premièrement, la coordination n’a pas joint à la demande de la marche son récépissé ; deuxièmement, le gouverneur a estimé que dans la mesure où l’affaire est pendante devant la justice, il n’y avait plus lieu de poser des actes d’interférence pouvant influencer le travail des juges.
Voici les deux raisons qui ont motivé le refus du gouverneur d’autoriser la marche de la Coordination nationale des associations et clubs de soutien au CNRDRE et les sympathisants du général Amadou Haya Sanogo de ce vendredi 19 septembre 2014.
Mais pour les organisateurs, ce n’est que partie remise. Eux qui n’entendent pas lâcher prise, s’organisent pour trouver les moyens de franchir ces obstacles à eux posés par le gouverneur.
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