«Concernant la demande, la consommation des ménages est le principal moteur. Le déficit budgétaire a été réduit, passant de 2,9 % du PIB en 2017, à un taux estimé de 2,5 % en 2018. La dette publique s’élevait à 35,9 % du PIB en 2018, en légère hausse par rapport au taux de 35,6 % enregistré en 2017, mais la dette extérieure a légèrement baissé à 24,1 % du Pib.
Le Mali reste confronté à un risque modéré de surendettement », informe le rapport. Il souligne que l’inflation a ralenti pour s’établir à un taux estimé à 1,7 % en 2018, grâce à la baisse des prix des denrées alimentaires et des produits pétroliers importés.
Concernant le secteur extérieur, le déficit de la balance courante s’est légèrement creusé, passant de 6,0 % en 2017 à un taux estimé de 6,5 % en 2018, la croissance des importations (9,3 %) dépassant celle des exportations (7,2 %).
«La croissance du PIB réel devrait ralentir en 2019 pour s’établir à 4,7 % et s’y maintenir en 2020. L’inflation devrait être de l’ordre de 1,7 % en 2019 et 1,8 % en 2020. Grâce à l’assainissement, le déficit budgétaire devrait se réduire progressivement, passant d’environ 2,4 % du PIB en 2019 à 1,5 % en 2020. Le déficit de la balance courante devrait rester supérieur à 6 % jusqu’en 2020 », lit-on dans le document. Le Mali a commencé à mobiliser davantage de recettes et à accroître l’efficacité et la qualité des dépenses publiques, afin de créer la marge de manœuvre budgétaire nécessaire à l’investissement public.
Adou FAYE
Lejecom