A l’occasion de la 19ème édition de la quinzaine de l’environnement, la commission nationale d’organisation a choisi cette année, le site de la mine d’or de Morila comme cadre récréatif de cet évènement. Ainsi, la fermeture de la mine d’or de Morila a été au cœur des préoccupations.
Ce, en dépit de la problématique de la réhabilitation des espaces dégradés au cours de l’exploitation aurifère dans cette zone située au Sud-est du Mali à environ 300 km de Bamako.
Il ressort que la fermeture d cette mine est prévue pour février 2020. En attendant, une commission de fermeture a été mise en place par l’administration tutelle de la mine pour veiller au bon fonctionnement du plan de fermeture.
Selon Issaka Diarra, Randgold Resources Ltd, la société d’exploitation actuelle de la mine de Morila SA, conformément à sa politique de développement durable, souhaite laisser les activités économiques durables conformes au Cadre Stratégique pour la Relance Economique et le Développement Durable du Mali (CREDD 2016-2018) après la fermeture de la mine au lieu de simplement remettre les biens au gouvernement.
« C’est ainsi qu’un projet de développement harmonieux et durable a été initié basé sur l’agriculture. Une étude de faisabilité de la reconversion des infrastructures existantes de la mine en un centre agropole a été menée avec la participation de la commission de fermeture, des collectivités locales et des services techniques », a-t-il indiqué.
Avant de préciser que cet agropole est basé sur l’initiative du centre songhaï du Bénin, qui est un système intégré et responsable de l’environnement. Il s’agit d’un système de développement intégré qui crée organiquement des liens dynamiques et une synergie entre l’agriculture, l’industrie et les services – et aussi au sein de chacun de ces sous-systèmes.
Mahamane Maïga
Source: lejecom