Hier lundi, le ministre du Commerce Porte-parole du Gouvernement, Adel Kader Konaté, a réuni autour de lui le Conseil National des Prix dans la salle de conférence de son département. L’objectif était de faire le point de l’approvisionnement du marché en denrées de première nécessité et de fixer les prix en cette veille du mois de ramadan.
Aussi, la rencontre fait-elle suite à la flambée des prix de certains produits de nécessité constatée sur les marchés. Les prix de sucre étaient passés à 600 et 650 par endroit.
Cette flambée s’expliquait selon les commerçants et transporteurs à des difficultés de pèse essieux dans les pays de départ des produits.
Au cours d’une rencontre de franchise suivie exceptionnellement par la presse, preuve de la droiture et de la sincérité du ministre, des accords ont été trouvés entre toutes les parties à savoir : les grossistes, les détaillants, les huiliers, les boulangers, les associations de consommateurs, l’UNTM et les services techniques du département chargés du contrôle.
Il a été convenu de vendre au détail, à partir du lundi 22 mai 2017 : le sucre à 550 F le kg dans les quartiers et 500f le kilo chez grossistes, donc le sac à 25.000f ; le riz à 350 f, le plafond par kilos en détail, dont le sac à 16 000 f sur l’ensemble du territoire. Le prix de la farine a été fixé à 15 000, le sac, chez les grossistes et la baguette de pain ne doit pas dépasser les 300f, le gros pain et 150f pour le petit pain. L’huile sera vendue à 600f/le litre chez les grossistes et à 650f chez les détaillants.
Ces 4 produits sont exonérés ou subventionnés par le Gouvernement pour alléger les souffrances des populations.
Pour la viande et les poulets, la question fut confiée au département de tutelle des éleveurs. Par ailleurs, un comité de veille est créé auprès des Gouverneurs de région pour suivre le respect de ces prix et une équipe de contrôle qualité et de surveillance est créée avec la DNCC, la douane, la police, la gendarmerie pour verbaliser tous les commerçants récalcitrants et les cas de mauvaise qualité.
En plus, une nouvelle direction est désormais créée par le ministre du Commerce pour faire respecter l’exactitude des quantités de kilogramme et de litrage dans les magasins, boutiques et dans les stations d’essence.
Selon le ministre du Commerce un kilo doit être égal à kilo à Kidal comme à Bamako et un litre égal à un litre. Tous les contrevenants seront sanctionnés et leurs matériels de mesures seront saisis aussi.
Les différentes parties sont toutes d’accord et il reste la mise en application.
PAR SIDI DAO
Source: info-matin