Notons que cette 2è édition de la SIF avait pour thème central : « La digitalisation des services financiers dans l’inclusion financière, enjeux et défis pour le secteur financier. »
à l’entame de ses propos, le président du Comité a salué l’engagement du gouverneur de la BCEAO en faveur d’une meilleure inclusion financière dans l’espace Uemoa. L’organisation de la Semaine de l’inclusion financière matérialise cette promesse, selon Souahibou Diaby. Au cours de son exposé, le conférencier a fait savoir que le Plan d’action de l’inclusion financière a été adopté en 2016, sa mise en œuvre a commencé en 2018.
Cependant, a précisé le technicien, notre pays ne dispose pas encore d’une Stratégie nationale d’inclusion financière. Des travaux sont par ailleurs en cours dans ce sens, a-t-il annoncé, ajoutant que « déjà, nous avons une Stratégie régionale d’inclusion financière ». Son coût a été estimé à 20 milliards de Fcfa par la BCEAO, dont 2,2 milliards de Fcfa ont été débloqués par la Banque mondiale et le reste par les partenaires techniques et financiers, a détaillé Souahibou Diaby. Parlant de la Semaine de l’inclusion financière, le conseiller technique a rappelé qu’elle a été marquée par plusieurs rencontres. Les participants à ces sessions ont plaidé pour la mise en œuvre rapide de l’Inclusion financière à travers la digitalisation, a rapporté le conférencier. En la matière, le conférencier a signalé que les états ont déjà entamé cet exercice de digitalisation, car les populations ont intégré dans leur comportement le paiement numérique. Les administrations se sont, elles aussi, lancées dans la digitalisation. « Dans notre pays, la direction générale de l’économie a mis en place un service E-éco qui permet aux contribuables d’accéder à certains nombre de services liés notamment à leur situation fiscale. Ce sont des avancées importantes en matière de digitalisation », a souligné Souahibou Diaby.
Toutefois, des défis restent à relever, a rappelé M. Diaby. Il s’agit, entre autres de la promotion et de la sécurisation de la digitalisation via l’identification des services financiers. S’y ajoutent, selon lui, l’interconnexion du paiement numérique, l’extension du réseau téléphonie dans toutes les zones habitées.
Babba B.
COULIBALY
Source: Journal l’Essor-Mali