Beaucoup de maliens se demandent ce que demain sera fait pour notre pays. La lutte politique pour la présidentielle de 2018 est lancée. Le projet de révision de la constitution du 25 février 1992 suscite des inquiétudes en ville comme en campagne.

Reporté à une date ultérieure, imaginons que le référendum pour la  révision de la Constitution se tienne. Il est certain à parier que ceux qui s’y opposent continueront à se battre. Mais pendant combien de temps encore les précurseurs de ce mouvement “An tè a banna, touche pas à ma constitution” réussiront-ils à contenir leurs foules ?

La question mérite d’être posée car certains de ceux qui marchent se contredisent. Le seul point commun entre les différentes parties du “NON” est le « retrait pur et simple du projet de révision constitutionnelle».

En effet, il faut craindre une perte de contrôle du mouvement; ce qui sera un très grand retour en arrière notre pays, le Mali.

On a critiqué, et on critique encore, le pouvoir d’IBK… Autant critiques évidemment légitimes ou illégitimes, mais qui ne devraient pas nous faire perdre de vue l’essentiel.

L’essentiel? Ce n’est pas IBK ou le RPM : c’est le Mali, qui nous précède, nous dépasse et nous oblige. il mérite mille fois mieux que des querelles de bas étage ou des critiques fondées sur le mensonge et la délation.

A chacun son candidat pour les élections présidentielles de 2018 et à chacun ses convictions. L’essentiel, c’est d’éviter les troubles au Mali.

S.A.C.