Depuis, personne n’y entre, personne n’en sort. Plus d’approvisionnement en eau, ni en denrées de première nécessité. Pris entre la faim, la soif et le feu des djihadistes, les populations ne savent plus à quel « sein » se vouer.
Aucun renfort n’a été, jusque-là, été envoyé sur place pour délivrer les populations, devenues otages dans leur propre village.
Plus grave encore, les vivres acheminés par le gouvernement pour soulager les populations ont été interdits d’accès aux populations.
Conséquences : hommes, femmes et enfants meurent, chaque jour, de faim sous l’œil indifférent de nos autorités.
Si rien n’est fait pour libérer les populations de Farabougou du joug des djihadistes, les prochains jours risquent d’être chauds. Très chauds.
O.B
Source: Canard Déchainé