Après Sidiki Diabaté qui a été envoyé en prison après des accusations de violences sur sa compagne, c’est au tour de son cousin de se retrouver derrière les barreaux pour des faits de viol.

Photo utilisée juste à titre d`illustration.

La famille Diabaté du Mali, plus particulièrement celle du chanteur Sidiki Diabaté, n’a pas bonne presse, depuis un certain temps. Alors que l’affaire Sidiki Diabaté, du nom du chanteur, qui a été jeté en prison après des accusations de violences sur sa compagne Mariam Sow alias Mamassita, n’a pas fini d’alimenter les débats, voilà qu’un autre scandale voie le jour.

Cette fois, il s’agit d’un cousin du chanteur qui est empêtré dans une sordide affaire de viol, qui l’a mené, lui aussi, en prison. Selon le journal Mali Actu qui a donné l’information, ce cousin du chanteur en question s’appelle Salif, et il a commis son crime sur la nommée Sifiri.

Le journal précise que les faits ont eu lieu au domicile de Sidiki Diabaté. Cela remonterait à 2019, alors que le cousin de Sidiki Diabaté proposait à Sifiri de lui trouver un parrain pour la célébration de son anniversaire. A cette époque, quelle personnalité était mieux placée que le chanteur malien, en pleine ascension dans son art ?

Il était alors question, pour Salif et la fille, de se rendre chez Sidiki Diabaté. Sauf que le chanteur était absent des lieux à leur arrivée. Piqué par on ne sait quelle mouche, Salif en profite pour violer Sifiri, malgré la résistance farouche opposée à son agresseur. Une affaire qui aurait été camouflée par la police, saisie à l’époque par Sifiri.

Il aura fallu attendre le 9 octobre 2020, avec le nouveau régime au Mali, pour que le dossier soit dépoussiéré et que l’enquête soit correctement menée. Les enquêteurs interpellent le présumé coupable. Cuisiné, Salif a fini sa course en prison, informe Mali Actu, qui précise que ces affaires de violences faites aux femmes sont courantes dans ce pays d’Afrique de l’Ouest.

Rappelons qu’en 2019, un rapport des Nations-Unis précisait que 9 femmes sur 10 au Mali ont été, au moins une fois, victimes de violence soit physique, sexuelle ou émotionnelle de la part de leur partenaire. La preuve est qu’en un mois deux affaires éclatent et concernent deux membres d’une même famille : les Diabaté.

Source: afrik