Selon la directrice générale du FMI, l’institution a déjà débloqué près de 26 milliards de dollars cette année. C’est 10 fois plus que ce que le FMI débloque en moyenne chaque année pour des prêts.
Mais les besoins sont immenses car si le continent veut sortir de la crise, il aura besoin de 1 200 milliards de dollars d’ici à 2023. Or pour l’instant, explique Kristalina Georgieva, si l’on s’en tient aux promesses faites par les institutions financières internationales et les créanciers bilatéraux, moins du quart de ce montant devrait être débloqué.
Selon les prévisions du FMI, les ménages pourraient connaître jusqu’à 12% de baisse de leurs revenus et selon la Banque mondiale, jusqu’à 43 millions de personnes supplémentaires pourraient tomber dans l’extrême pauvreté.
Le FMI salue cependant les efforts faits par certains États. Sa directrice générale cite notamment le Burkina Faso, la Gambie, et la République centrafricaine. Trois pays qui ont, selon elle, mis en place des « mécanismes de gouvernance remarquables » pour justement s’assurer que les fonds dégagés bénéficient bien à leurs populations.
Source : RFI