La tour Eiffel est à Paris tout comme Big Ben est à Londres et le Colisée à Rome. Dimanche, cet édifice haut de plus de 300 mètres a fêté ses 130 ans.

Plus de sept millions de personnes visitent chaque année la tour Eiffel qui, malgré son âge, garde une santé de fer !

Elle fut construite en 1887 par Gustave Eiffel à l’occasion de l’Exposition universelle de 1889. Cette structure énorme et majestueuse est haute de 324 mètres, elle est constituée de 18 000 pièces en fer puddlé.

Gustave Eiffel, ingénieur et célèbre entrepreneur a conçu ce bâtiment à l’occasion des célébrations pour le centenaire de la Révolution française et l’Exposition Universelle de Paris qui s’est tenu en 1889.

Le ministre du Commerce et de l’Industrie, Edouard Lockroy avait eu l’idée d’un concours en vue de l’Exposition. Le premier prix a été remporté par Gustave Eiffel qui s’est lancé dans la construction de l’édifice. La construction de ce monument qui a duré deux ans a été fortement critiquée par plusieurs personnes.

Un groupe d’intellectuels, dont Emile Zola et Guy de Maupassant, avait publié une lettre dans le journal « Le Temps ». Ils s’opposaient à la construction de ce monument jugé « inutile » et « monstrueux ».

Après la construction de la tour, Gustave Eiffel utilisait le troisième étage, à la fois comme bureau et comme appartement pour sa famille. Les proches d’Eiffel l’utilisaient à bon escient.

Savin Yeatman-Eiffel se souvient comment sa grand-mère y grimpait.

« Ma grand-mère, quand elle était jeune, souffrait d’asthme ; un médecin lui avait recommandé l’air fraîche des hauteurs. Et tous les jeudis dans l’après-midi, elle montait à la Tour Eiffel pour profiter du bon air de Paris à 300 mètres ».

Initialement, elle avait pour but d’être la preuve de l’excellence du savoir-faire industriel français et devait avoir un caractère temporaire, de 20 ans seulement. Sauvée par la radiodiffusion, elle est aujourd’hui un symbole de l’identité française et une attraction touristique mondiale.

Et aujourd’hui, gravir ses 1 665 marches reste un rite de passage du Parisien.

Afrikmag