Dans la nuit du 23 au 24 octobre, le cercle touareg d’Abeïbara, au Mali, a été le théâtre d’une attaque menée par les avions de la force Barkhane. L’intervention a dégénéré et l’Armée française est soupçonnée d’avoir bombardé des soldats maliens, otages de djihadistes. L’enquête sur cette « bavure » vient de connaître un nouveau rebondissement.
Dans sa quête de lutte contre les groupes salafistes djihadistes, l’opération Barkhane a survolé plusieurs jours la ville d’Abeïbara où nichait un bastion djihadiste. Ce camp dissimulé au milieu de nulle part était envahi d’hommes armés selon le porte-parole de l’armée française.
Les soldats français lèvent le voile et donnent des éléments précis sur le déroulement de l’opération. Ils sont sans aucun doute sur la nature terroriste de ce groupe.
Les éléments de Barkhane précisent que « le groupe vivait ensemble, travaillait ensemble, faisait la prière au même endroit, aucune entrave n’a été décelée. » Toutefois « certains ne portaient pas d’armes, mais c’est souvent le cas sur un site de formation ».
C’est donc une nouvelle tournure que prend cette affaire.
Source: afrique-sur7
