Pour rappel, par rapport à cette situation politique et sécuritaire au Mali, les dirigeants ouest-africains ont pris des sanctions contre les putschistes à travers trois sommets tenus précédemment par visioconférence.
« Au cours de ces sommets, nous avions réaffirmé notre détermination pour l’application stricte de notre protocole sur la démocratie et la bonne gouvernance qui stipule que toute accession au pouvoir doit se faire à travers des élections libres, honnêtes, et transparentes et que tout changement anticonstitutionnel est interdit de même que tout mode non démocratique d’accession ou de maintien au pouvoir3, a rappelé Mahamadou Issoufou dans son discours d’ouverture de la conférence.
De même, la CEDEAO a « demandé à la junte militaire de regagner les casernes afin que l’armée puisse se concentrer sur sa mission traditionnelle, en l’occurrence la guerre contre le terrorisme et le crime organisé,(ainsi que) la mise en place d’une transition, d’une durée de 12 mois maximum, dirigée par des civils », a-t-il poursuivi.
Selon M. Issoufou, Le Mali « a plus que jamais besoin de stabilité pour que les aspirations fortes du peuple Malien à la sécurité, au développement soient pleinement satisfaites. Il est du devoir de notre communauté d’assister les Maliens en vue d’un rétablissement rapide de toutes les institutions démocratiques ».
« Nous fondons l’espoir que (la junte militaire) répondra favorablement aux mesures prises par notre communauté », a conclu le président en exercice de la CEDEAO.
Il s’agit pour les dirigeants ouest-africains de décider, au cours de la présente rencontre, « du maintien, de l’allègement ou du renforcement de ces sanctions », apprend-on de source proche du dossier. Fin
Source : NIAMEY, 7 septembre (Xinhua)