
Mali: anarchie ou laisser faire ?
On se croirait dans un pays sans dirigeants et sans loi. Les Maliens font ce qu’ils veulent et aucun dirigeant n’ose lever le petit doigt pour sanctionner ou punir. On a laissé trop faire. Les Maliens demandent le changement mais en réalité, nous ne voulons pas de changement. Au Conseil malien des chargeurs (CMC), c’est une administration provisoire qui y siège en attendant de régler le contentieux entre les deux (02) camps. Pourtant, un camp a bel et bien gagné.
Au Conseil national du patronat du Mali (CNPM), faute de volonté des autorités du pays, on a mis un bureau transitoire pour gérer la structure. Depuis l’arrivée au pouvoir de la junte, aucune élection n’a pu se faire correctement sans se heurter à des plaintes judiciaires. Ces pratiques démontrent la faiblesse du gouvernement face à ses gouvernés.
L inter de Bamako