La Banque Atlantique Mali se trouve aujourd’hui au centre d’une escroquerie foncière. Cela en complicité avec l’agence immobilière appartenant à M. Sory I Maïga, le fils de l’ancien DG de la SONATAM Métiou Maïga.
Rappel des faits :
Il a été signé une convention entre d’une part une grosse entreprise du Mali et d’autre part la Banque Atlantique et la société immobilière « IMMO ». Dans ladite convention, la société immobilière cède la parcelle à la Banque Atlantique à 2 500 000 FCFA qui à son tour la revend à ses clients à 3 millions plus les intérêts. La convention stipule que le paiement peut se faire par cash ou par crédit. Le promoteur de l’agence immobilière, M. Sory I Maïga devrait donner tous les titres devenus propriétés de la banque jusqu’au remboursement des prêts acquis dans ce sens. La banque devrait se charger du transfert de propriété. C’est ainsi que les clients se sont acquittés de leur dette jusqu’au dernier centime. Une attestation de non endettement avait été même délivrée aux fins d’aller voir le notaire pour la délivrance du titre de la parcelle. Mais quelle ne fut la surprise de ses clients. L’îlot H émis à Kati promis aux clients n’existe pas. A sa place, la Banque Atlantique et l’agence immobilière « Immo » proposent aux clients escroqués l’îlot « J » émis également à Kati. C’est lorsque les clients s’apprêtaient à faire une demande de rectification qu’ils se sont rendu compte que cet îlot aussi n’existe pas. Il leur faut reprendre tout le processus. Toute chose que la Banque Atlantique savait depuis des mois déjà et n’a pipé aucun mot. La question que l’on se pose pourquoi la Banque Atlantique vend des parcelles dont elle n’est pas sûre de l’existence ?
Le forfait de la Banque Atlantique ne s’arrête pas là. En effet, quelques jours après le paiement, la liquidation définitive de sa dette, la Banque Atlantique à travers le cabinet d’un Huissier de justice, envoie une lettre de sommation à un client pour lui demander de régler la facture. Pourtant la Banque Atlantique l’avait au paravent délivré une attestation de non endettement. A ce niveau aussi, on peut légitimement se poser la question suivante. Comment une institution aussi sérieuse comme la Banque Atlantique peut-elle commettre de tel amateurisme ?
Abdrahamane Sissoko