C’est un « recrutement injuste », d’après Mahamadou Koné, le porte-parole du collectif des candidats. Selon lui, les personnes convoquées en catimini sans aucune publication officielle des résultats ont été « recommandées par les autorités », parmi lesquelles figurent des « protégés » de la présidence, de députés, du ministère de la solidarité et même du directeur de l’INPS et des sous-directeurs, ainsi que des responsables du cabinet Simes SARL.
Débuté depuis le 22 mai 2015, ce recrutement a concerné plusieurs milliers de jeunes diplômés sans emploi qui ont pu déposer leurs dossiers après des jours de calvaire. L’INPS avait lancé à cette date le dépôt des dossiers pour le recrutement de près de 200 agents. Le cabinet Simes SARL a été choisi pour procéder à la réception et au tri des dossiers de candidature. Sauf que depuis plus de deux ans, rien ne s’est passé dans les règles de l’art. Les candidats qui se sont constitués en collectif ont, à maintes reprises, signalé des irrégularités.
La semaine prochaine est décrétée « rouge » par le collectif qui entend marcher en direction du ministère de la solidarité et de l’action sociale et tenir un sit-in devant la direction de l’INPS.
La rédaction