Il se croyait aigle, mais le peuple le vit comme un vautour. Blessé dans son orgueil, fracassé dans ses vols, plumes souillées, IBK a fini son ère présidentielle et a rejoint une nouvelle aire résidentielle. Visiblement devenu étranger à sa parole déclarant, il y a plus de 50 jours, avoir des preuves de vie de son «petit frère» et annonçant sa prochaine libération, lui est libre désormais et délivré de ses promesses.
Seule interrogation ! Le CNSP a-t-il vraiment recueilli de sa part les informations, donc les preuves, concernant la capture, la détention et autres éléments et conditions de la disparition sans revendication du chef de l’opposition ? Ou est-ce un secret voire un délit d’état ? Une communication officielle s’impose donc aujourd’hui. La «refondation et la reconstruction» actuelle du Mali exigent aussi que la vérité soit dite à ce sujet. La liberté pour Soumaïla Cissé doit être une exigence autant morale que vitale pour réussir l’avenir.
Source : Le Poing