Le chef de file de l’opposition malien Soumaïla Cissé est entre les mains d’un groupe jihadiste depuis plus de deux mois. Le président de l’Union pour la république et la démocratie (URD), candidat à plusieurs reprises à la présidentielle, a été enlevé fin mars alors qu’il faisait campagne en vue des législatives.
Trop c’est trop, pour Nana Traoré Sissako, vice-présidente de la Plateforme des femmes leaders au Mali, interrogée par notre correspondante, Coralie Pierret.
Soumaïla Cissé était en « mission politique », en campagne électorale, nous rappelle t-elle, et l’Etat avait assuré que les conditions sécuritaires étaient réunies. « Nous sommes dans un état de droit, pas dans la jungle, s’insurge Nana Traoré Sissako, on ne peut pas parler de démocratie quand il y a une faille, une absence aussi remarquable que celle de Soumaïla Cissé ».
Source: RFI