Plusieurs sources concordantes du palais présidentiel indiquent que plusieurs nominations auraient été faites sans l’avis du président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita. Un des nombreux Commis de la présidence avait pris soin sur lui d’imiter la signature du Président.

Conséquence: un nombre très élevé de nominations des proches de ma famille d’abord. Informé, le président Ibrahim Boubacar Kéita aurait piqué une crise. Quand le chef n’a aucun contrôle sur ses ministres et son cabinet, la République devient un business center.

PRIMATURE: IBK renouvelle sa confiance en Boubou Cissé
Le Rassemblement du 5 juin (les Anti-IBK) a été un non-évènement pour Ibrahim Boubacar Kéita de reconduire Boubou Cissé Premier ministre. Le remaniement ministériel serait un non-évènement pour les Anti-IBK. Dans un contexte de crise sociale profonde, le président IBK met ainsi fin aux négociations avec les différents syndicats en grève, depuis belle lurette.

La démission d’IBK demandée par les contestataires de son régime
Jamais de mémoire des Maliens un président n’avait recueilli une telle vague de contestation par son peuple si ce n’est Ibrahim Boubacar Kéita. Sa démission équivaudrait à mettre fin à son régime pour la reconstruction du Mali. Selon les murmures de Bamako tout le monde sait qu’avec IBK notre pays a été détruit: école zéro pointé avec son cortège de malheurs. Les Anti-IBK ont opté pour la fin du régime du président Ibrahim Boubacar Kéita (il lui reste deux ans et trois mois) en lui demandant de démissionner.

Où est donc passé IBK après la sortie des Anti-Boua du 5 juin 2020 ?

Depuis les évènements des Anti-Boua (entendez par là IBK), les Maliens attendent une adresse à la Nation du président. Avec son discours direct Ibrahim Boubacar Kéita doit donner une réponse à ses contestataires qui lui demandent de rendre sa démission.

Source : l’inter de Bamako