La salle de conférence du Centre national de documentation et d’information sur la femme et l’enfance (CNDIFE) a abrité, samedi dernier, la 3è conférence nationale du mouvement Sabati 2012. La marraine de l’événement était Mme Diakité Kadia Togola, présidente de l’Union des femmes musulmanes du Mali (UNAFEM). «IBK face aux défis de son second quinquennat : Quel apport du mouvement Sabati 2012 ?», était le thème central de la conférence. Dans la salle qui a refusé du monde, on notait la présence de plusieurs personnalités religieuses.
Les travaux ont débuté par la lecture du saint Coran par Ousmane Cissé. Le président du Mouvement, Moussa Bocar Ba, a, dans son intervention, salué le peuple malien pour sa maturité démocratique et les membres du Mouvement pour le choix unique porté sur la candidature du président sortant, Ibrahim Boubacar Keïta, à l’élection présidentielle. Il a déclaré que désormais les actions de Sabati 2012 seront à 70% sociales et 30% politiques.
A ce propos, le jeune leader religieux a affirmé que dans les cinq prochaines années, Sabati 2012 mettra sur pied des commissions spéciales de gestion sur des sujets tels que la crise au Nord et au Centre de notre pays, la mendicité, la consommation massive de la drogue et de l’alcool par la jeunesse, le mariage religieux déjà entamé et l’insertion des arabophones dans la gestion des affaires publiques de l’Etat. Dans le rapport général, lu par Ben Chérif Diarra, la conférence recommande aux autorités compétentes, une lutte farouche contre la drogue et l’alcool. La conférence demande également aux membres du Mouvement de s’impliquer dans la recherche de postes nominatifs et électifs.
La marraine de l’évènement s’est réjouie de la bonne tenue de la conférence et du choix porté sur la candidature d’IBK. Mme Diakité Kadia Togola a demandé aux initiateurs plus d’actions et de respect du règlement intérieur pour le renforcement de l’organisation. El hadj Aboubacar Camara, président du conseil des sages, a également salué le choix de Sabati 2012 lors de l’élection présidentielle. Le doyen a demandé aux membres de l’association plus de respect pour les règles de l’Islam, aux sages et entre eux-mêmes. Comme à l’ouverture, c’est par la lecture du saint Coran que les travaux de la rencontre ont pris fin.
Amadou B. MAÏGA
L’Essor