JOURNÉE DE CULTE EN COMMUN

Catholiques et Protestants unis pour la paix au Mali

La communauté chrétienne du Mali a organisé un culte en commun, hier dimanche 22 mai, au stade Omnisport Modibo Keïta. Une journée de prières où catholiques et protestants ont imploré en chœur la grâce du Seigneur pour la paix et la prospérité au Mali.

L’activité, dédiée à la prière pour la paix et la stabilité dans notre pays, a enregistré la présence de la représentante du président de la République. Ont également été présents : le ministre des Cultes, plusieurs membres du Conseil National de la Transition, le maire de la commune II, des membres des familles fondatrices de Bamako, ainsi que l’ambassadrice du Tchad au Mali. Les membres de L’AGEMPEM, qui ont organisé ce culte en commun, ont choisi le thème “Ensemble dans la présence du Seigneur pour le Mali”.

Le culte a débuté par des chants de louange et d’adoration suivis des messages, des bénédictions, des appels à la cohésion sociale, des encouragements à l’entraide et à la tolérance, et des prestations au nom du vivre ensemble harmonieux.

Des membres de plusieurs ethnies de notre nation se sont succédé au pupitre pour prôner la culture de la fraternité, de l’entente, de la solidarité et de l’union… des valeurs qui, ont-ils dit, ont toujours constitué le soubassement du Mali face aux épreuves.

Emu d’être témoin d’autant de ferveur exprimée pour le salut du Mali et de tous ses citoyens, le ministre des Cultes s’est fait le porte-parole occasionnel du Président de la Transition et du Premier ministre pour remercier l’ensemble des chrétiens du Mali d’avoir consacré du temps et de l’énergie à prier le Seigneur afin qu’il inonde notre patrie de la lumière de la paix.

Une reconnaissance que le ministre a tenu à adresser à l’ensemble des chrétiens, catholiques et protestants, venus de tous les régions et cercles du Mali pour participer à l’événement du dimanche 21 mai.

La journée de culte en commun s’est achevée par des chants et des prières pour la sécurité et le bien-être de tous les Maliens.

Ketsia Konaté, stagiaire

Source: Les Échos- Mali