Cette aide médicale à la population a été réalisée par une des équipes médicales mobiles, en accord avec le centre de santé communal de Tin Hama. Elle a été rendue possible par les dons de médicaments d’organisations non gouvernementales à la force, au travers de ce qui est appelé la « caisse Tulipe ».
Afin de garantir des soins adaptés, l’équipe médicale française composée d’un médecin, d’une infirmière et de deux auxiliaires sanitaires était assistée par deux infirmiers du centre de santé communal. En étroite collaboration avec l’équipe médicale mobile, ces derniers ont effectué une première sélection de patients à traiter en priorité, parmi les femmes et les enfants.
Une fois inscrits sur le registre des consultations, les personnes étaient soit prises en compte par les auxiliaires sanitaires pour des soins, soit directement reçues en consultation par le capitaine Victor. Pour sa première opération extérieure, ce dernier se réjouit du travail accompli et de l’accueil de la population : « Même si nous n’avons pas de gros moyens pour faire des soins complexes, nous avons pu traiter des pathologies respiratoires, digestives ou infectieuses, surtout en cette période hivernale. Concernant les soins, nous avons pu panser quelques brûlures et petites plaies. Cette mission m’a permis de rencontrer des gens attachants, et de leur apporter un peu d’aide ».
Au cours de la matinée, une trentaine de personnes auront ainsi été soignées. La forte influence aura nécessité le déploiement d’une deuxième équipe médicale en renfort pour l’après-midi.
Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Mauritanie, Mali, Niger, Tchad et Burkina-Faso. Elle regroupe environ 4 000 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace notamment dans le cadre de la force conjointe du G5 Sahel en cours d’opérationnalisation.
