Découvert  en Chine précisément dans la ville de Wuhan en février dernier, l’épidémie du  coronavirus s’est répandue à travers le monde et devient une pandémie.

Le Mali a enregistré son premier cas de coronavirus le 24 mars dernier. Depuis cette date le taux de contamination ne cesse de grimper. A la date d’hier, le taux de contamination a atteint 31 avec 3 cas de décès, selon un communiqué du ministère de la Santé et des Affaires sociales. Si la plupart de nos concitoyens  ont  vite adopté les mesures préventives, mais ils sont nombreux qui peinent encore  à se faire une idée sur la manifestation de cette maladie.

Sidiki Koné est étudiant en licence 2 à l’université de Bamako : “En écoutant les spécialistes, ils affirment que c’est une maladie qui attaque le poumon et rend difficile la respiration. Ils disent aussi qu’elle se caractérise par une sorte de grippe et des douleurs dans les articulations”.

Pour lui la meilleure façon de se protéger contre ce virus passe par le respect des mesures d’hygiène et de protection.

“Il faut aussi respecter les mesures barrières et ne pas se lancer dans des promenades inutiles à travers la ville, car cela  favorisera à propager l’épidémie”, a-t-il conseillé.

Par contre cette  mère de famille n’en s’est presque rien sur la manifestation de cette maladie, mais elle applique minutieusement les mesures de prévention contre le virus. A l’entrée de son domicile nous avons été soumis au lavage des mains au savon et au port de masque.

“Pour moi l’essentiel, c’est de se protéger contre la maladie et je crois que c’est possible que nous puissions réduire au maximum le taux de contamination en utilisant ces quelques gestes d’hygiène.  Et aussi d’éviter de se serrer les mains comme d’habitude”, conseille Mariam Bouaré.

“J’ai entendu qu’il y a une maladie dangereuse à Bamako. Depuis la semaine dernière, ma patronne m’a offert ce masque. Elle dit que c’est pour se protéger de cette maladie. Sinon je n’ai aucune idée de sa manifestation ni de sa nature”, nous confie une aide-ménagère.

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