C’est du moins ce qui ressort de la 27è session du conseil d’administration du Laboratoire national de la santé (LNS) tenue le 15 septembre , sous la présidence de Dr. Sékou Oumar Dembélé, représentant du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique.
L’état des lieux à mi-parcours est estimé à 57% par rapport au budget qui s’élève au total à 990 167 000 FCFA. Ce qui laisse espérer, selon le directeur général du LNS, un taux d’exécution, en fin d’exercice, très satisfaisant grâce à la détermination et l’engagement du personnel et des partenaires.
Le DG du LNS, Pr. Benoît Yaranga Koumaré a, au cours de la cérémonie de cette 27è session, égrené les activités réalisées à mi-parcours et celles qui restent à faire.
Pour la surveillance de la qualité des médicaments, des aliments, des eaux et des boissons, 1970 échantillons ont été prélevés et analysés dont 1011 pour les médicaments, 554 pour les aliments et boissons et 405 pour les eaux.
Dans le cadre de l’extension des activités de contrôle et d’expertises, le LNS a été sollicité pour contrôler la qualité de produits douteux et édifier des services compétents sur l’état toxique et toxicomanogène de produits saisis.
Concernant le programme de mise à niveau et le renforcement des capacités du LNS, on note l’acquisition d’équipements et d’intrants de laboratoires à travers de nouveaux programmes ( Projet 3006 et le Projet Swedd). Aussi, il faut noter que le LNS, dans le cadre du programme d’accréditation, maintient pour la 4e année consécutive son accréditation initiale en microbiologie alimentaire suite à l’audit de juin 2017 effectué par le Conseil national tunisien d’accréditation.
Malgré cette performance, des difficultés demeurent. Elles concernent l’insuffisance des ressources financières associée au retard dans l’approbation des marchés. Cela entraîne la non disponibilité des réactifs et des équipements nécessaires à la réalisation des analyses de laboratoire. Aussi, il y a la difficulté persistante de la maintenance préventive et curative des équipements.