La Journée internationale des femmes est l’occasion de célébrer les progrès réalisés pour l’égalité des genres et l’autonomisation des femmes, mais aussi de mener une réflexion critique sur les efforts et d’œuvrer pour un plus grand dynamisme mondial. C’est l’occasion de mettre en avant les actes remarquables réalisés par les femmes et de s’unir pour faire progresser l’égalité des genres dans le monde

A l’occasion de l’édition 2019 de la Journée internationale des femmes, dont le thème choisi par l’ONU est : « Penser équitablement, bâtir intelligemment, innover pour le changement »,  l’UNESCO examine de plus près les femmes dans l’espace numérique, en soulignant les opportunités et les défis auxquels elles sont confrontées.

L’Internet et les nouvelles technologies augmentent rapidement les possibilités de communication, de travail et d’étude au-delà des frontières physiques. Pourtant, cette révolution numérique peut engendrer de nouvelles formes d’inégalités et de violence qui touchent les femmes et les filles du monde entier de manière disproportionnée.

« Les technologies numériques influencent notre manière de travailler, d’apprendre, d’enseigner et de vivre ensemble. Malheureusement, cette révolution technologique ne profite pas toujours pleinement aux femmes’’ a estimé la Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay  à  l’occasion de la Journée internationale des femmes 2019. 

 Selon un récent rapport publié, « Le large bande au service du développement durable », rédigé en collaboration avec l’UNESCO, le fossé numérique entre les genres se creuse a fait remarquer Audrey Azoulay.

 « En 2016, par rapport aux hommes, on dénombrait plus de 250 millions de femmes sans accès à Internet » précise-t-elle suivant ce rapport tout en ajoutant que ‘’Non seulement les femmes sont moins connectées, mais elles sont également moins bien formées à l’utilisation de l’outil informatique et aux compétences qui y sont liées,  et elles sont moins susceptibles d’être embauchées par des entreprises technologiques où, leur salaire est bien souvent inférieur à celui de leurs collègues masculins »,  a déploré la Directrice générale de l’UNESCO.

Source UNESCO