Le samedi 6 juillet 2019, les membres de la fondation Tuwindi ont tenu la cérémonie de la 3e édition des prix ‘’Mali Média Awards2019’’ dans l’enceinte de l’Institut français de Bamako. À travers l’initiative, l’objectif ciblé par les organisateurs est de promouvoir l’excellence dans la presse malienne via le professionnalisme des hommes de médias. Pour cette année, 7 journalistes ont été primés. L’évènement était placé sous la haute présidence du ministre de la Communication, chargé des relations avec les institutions, porte-parole du gouvernement, Yaya Sangaré en présence du directeur exécutif de Tuwindi, Tidiane Togola…

Le jour de la récompense des journalistes qui ont produit des articles remarquables de l’année 2019 était le samedi 6 juillet. Sur plus d’une dizaine de journalistes sélectionnés parmi tant d’autres, 7 ont pu avoir droit à des prix de reconnaissance de la part de la fondation Tuwindi, chargée de veiller sur la promotion de l’excellence dans le monde journalistique au Mali. Invité à prendre la parole, le directeur exécutif de la fondation Tuwindi, Tidiani Togola, donne des précisions : « Nous ne pouvons certainement pas cacher aux autres que l’un des combats les plus importants pour la fondation Tuwindi est de soutenir la liberté de la presse et soutenir les libertés partout où nous sommes, voire partout où cela doit se faire ».

Sans détour, il  explique également : « Nous avons fait le choix de passer à l’avant-garde dans la démocratie, dans les nouvelles générations pour pouvoir émerger une nouvelle façon de penser pour cueillir l’excellence dans les médias, et l’excellence dans nos pratiques quotidiennes ». Pour lui, les libertés d’une manière générale sont en danger partout dans le monde. Mais particulièrement, dit-il, celle de la presse dont le Mali ne fait pas exception. Selon le DG de ladite fondation, ce ne sont pas seulement les gouvernants ou gouvernés qui sont responsables de la menace de cette liberté.   Il s’agit d’une responsabilité partagée. C’est pourquoi il a, durant son intervention, sollicité au ministre Yaya Sangaré « de tout faire pour soutenir la liberté de la presse et de l’excellence dans cette profession ». S’adressant aux journalistes, Tidiani explique : « On ne peut respecter un homme de médias qu’à travers la qualité et la force de l’exercice que cet homme est capable de faire. Nous voulons que vous nous informez ». Il s’est aussi penché sur la mission de Tuwindi en précisant : « Nous ne cherchons plus des bons journalistes. Nous croyons à l’excellence,  et nous ne vivons qu’à l’excellence. Notre ambition est de faire en sorte que ceux qui trouvent ces attestations puissent simplement être des excellents », a-t-il conclu.

De sa part, le ministre Yaya Sangaré a précisé que ces genres d’initiatives doivent être encouragés. Pour le ministre, la liberté a été acquise de façon difficile en 1991. Pour son acquisition,  chacun s’est battu. « Et je pense qu’il sera difficile d’attenter à cela. Nous ferons en sorte que cette liberté soit sauvegardée, et préservée », a-t-il conclu.

Pour la remise des prix de la 3e édition de la fondation Tuwindi de cette année, le journaliste Sory Konaté a été coopté comme lauréat de la presse écrite. Suivi du directeur du journal le « Wagadou », Abdrahamane Sissoko dans la catégorie genre. Pour la catégorie radio, Seydou Sylla de la radio « Benkan » a été choisi par les membres du jury. Issouf Koné était le lauréat de la catégorie blog, suivi de Assane Koné pour la presse en ligne. Quant à la catégorie de la télévision, le choix a été porté sur la personne de Mohamed Dagnoko. Enfin, le prix spécial a été remis à Mariam Coulibaly de « Studio Tamani ». Chaque lauréat a eu droit à un ordinateur, une attestation et un trophée.

Mamadou Diarra

Le Pays