Faisant une rétrospective des présidents démocratiquement élus, notre observateur a affirmé que depuis la chute de Moussa, les présidents du Mali ne parlent jamais aux maliens. Donc, IBK fait venir « Jeune Afrique » en juin 2019, tous frais payés, et les maliens apprennent en lisant« JA » que les deux hélicos venus «sont cloués au sol faute de maintenance».Son fils, président de la Commission Sécurité et Défense de l’Assemblée Nationale, va en France et dit aux députés de là-bas: « C’est incroyable, au début les deux hélicoptères marchaient. Et puis, ils ne marchaient plus. Nous avons été peut être floués dès le début? ».
Compatissant à la douleur des uns et des autres, notre observateur conclut que depuis lors, les maliens n’avaient que leurs yeux pour pleurer. Et tous ceux qui ont bénéficié des milliards détournés mangeaient tranquillement. Seulement désormais, le député et chef de file de l’opposition malienne a informé l’opinion, qu’il avait saisi les élus de la nation de la question des achats militaires pour situer les responsabilités .Il revient aux députés de se montrer digne de leur écharpe. Ou alors, il revient aux maliens de les prendre à la gorge pour faire leur boulot.
Ainsi ce n’est pas seulement le régime qui est mis devant les faits accomplis mais l’AN, elle aussi est appelée à jouer son rôle au risque de perdre définitivement sa légitimité aux yeux du peuple.