Les journalistes professionnels sont également la cible de ce matraquage et victimes d’attaques personnelles, alors qu’ils ne font que leur travail.
Face à cette campagne de désinformation, l’Association des professionnels de la presse en ligne (APPEL-Mali) appelle à la vigilance. « Il y a des sites fantômes qui ne sont pas connus, qui publient des fausses informations, pointe Modibo Fofana, président d’Appel-Mali, joint par Christina Okello de la rédaction Afrique. On a remarqué que certains journalistes se sont laissés piéger en reprenant ces fausses informations. Par exemple, il y a eu une note circulaire sur l’armée malienne, qui parlait de réductions des primes des différentes unités de l’armée. Vraiment, c’est une fausse nouvelle.
(Autre) chose… Il y avait une vidéo selon laquelle les militaires maliens ont arrêté des Français. On a vérifié et on s’est rendu compte que c’est une fausse information ! C’est juste pour alimenter encore le sentiment anti-Français.
Nous avons mis en place un centre de vérification, de fact-checking… nous sommes à peu près une soixantaine, j’ai demandé à tous les éditeurs en ligne et directeurs de publication : si vous doutez d’une information, adressez-vous au centre de l’Association des Professionnels de la Presse en Ligne.
Et on doit également contribuer à l’apaisement. Personne n’a intérêt aujourd’hui que la situation reste tendue entre le Mali et la communauté internationale ».
Source: RFI