Bloqués durant des mois au Niger à cause de la pandémie de la COVID-19, ces migrants maliens, une fois arrivés dans leur pays d’origine, ont tous été soumis au protocole national de prévention de la COVID-19 testés au départ et à l’arrivée du vol avec une période de quarantaine, avant de pouvoir rejoindre leurs familles.
Avant de quitter le centre de confinement, ces migrants ont reçu un appui de l’Union européenne et de l’OIM pour leur permettre de mieux s’intégrer dans leur communauté d’origine.
«Je suis heureux de retourner chez moi dans mon pays. J’ai beaucoup souffert durant mon voyage. J’ai été secouru dans le désert par les équipes de l’OIM ». Ces propos sont de Boubacar qui fait partie des jeunes migrants maliens rentrés volontairement dans leur pays d’origine lors de ces rapatriements.
Ces initiatives s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Renforcement de l’aide au retour volontaire et à la réintégration des migrants en Afrique », financé par l’Union européenne, en partenariat avec l’OIM et avec l’accord et l’appui des deux gouvernements malien et nigérien.
L’Union européenne au Mali