Sur la sellette depuis quelques jours avec certains syndicats et les promoteurs d’établissements secondaires, le chef du département de l’Eduction nationale, persiste dans sa volonté d’orienter les élèves admis au DEF uniquement dans les établissements publics. Une décision lourde de conséquence qui est en train d’alimenter une rébellion des parents d’élèves contre l’Etat.

Plusieurs parents jugent inopportune, mesquine, voire financièrement lourde de conséquence la mesure prise par le chef du département de l’Education nationale. Des parents d’élèves sont contraints de faire des dépenses supplémentaires.

Par exemple, un élève qui loge dans un quartier comme Djélibougou en Commune I est orienté dans un lycée de Sébénikoro en Commune IV. Un autre, domicilié dans un quartier comme Yirimadio en Commune VI fait le long trajet jusqu’à Lafiabougou en Commune IV.

Pourtant, non loin de leurs résidences, une multitude de choix s’offre à eux. “C’est une décision irréfléchie qui ne tient pas compte du niveau la vie des parents qui sont obligés de dépenser plus”, se lamente un parent d’élève qui a remué ciel et terre pour obtenir une orientation pour son rejeton dans un lycée privé proche de son domicile.

Ce parent n’est pas le seul, des plus audacieux, sont allés jusqu’à s’organiser pour attaquer en justice la décision du ministre Togo.

Un proviseur d’un lycée public que nous avons approché confirme la fermeté du ministre de l’Education nationale sur les cas de transfert d’un lycée public à un lycée privé. Le prétexte trouvé par le chef du département de l’Education nationale est que les lycées ne respectent les critères pour se voir confier des élèves venus de la filière étatique.

A l’analyse, il faut dire que si les promoteurs des établissements privés enfreignent au cahier des charges, c’est bien l’Etat qui leur délivrent les autorisations et qui peut à tout moment mettre fin à leur activité.

Selon nos sources, le seul motif qui a guidé cette décision est que le ministre Togo n’a jamais pardonné et digéré la grève des promoteurs de lycées l’année dernière. Mais, la gravité de la décision de Barthelemy Togo réside dans le fait que ce sont beaucoup de parents d’élèves, qui ne savent plus où donner de la tête, qui vont se saigner à blanc pour assurer l’éducation de leurs enfants.

Ou est la justice sociale ?