La rentrée scolaire 2017-2018 est prévue pour le 2 octobre sur toute l’étendue du territoire national. Les autorités scolaires et les parents d’élèves se préparent activement pour cette rentrée scolaire qui s’annonce cher.

Les préparatifs de cette rentrée scolaire battent leur plein. Dans les établissements que nous avons visités les directeurs d’écoles aussi bien que les parents d’élèves affichent leur optimisme, mais redoutent les prix des matériels scolaires et frais de scolarité. Dans certaines écoles, l’heure est au nettoyage de la cour de l’école et à la réparation des équipements comme les tableaux, les tables bancs etc.
Les directeurs ont déjà repris les bureaux pour l’inscription des nouveaux élèves et donné les informations aux parents d’élèves qui viennent s’informer sur la situation de scolarisation de leurs enfants. Selon M Timbiné, directeur de l’école privée Yogo-iré de Sogoniko , ils commencé la rentrée par les préparatifs du nettoyage de la cour de l’école, la réparation des tableaux, la recherche des matériels et des fournitures scolaires. « Nous serons prêts d’ici le 2 Octobre », dit-il.
L’administration scolaire, les parents d’élèves sont tous mobilisés pour le bon déroulement de la rentrée scolaire. Certains parents rencontrés à l’école privée affirment être prêts mentalement, mais pas financièrement. Cela dû à la crise du moment indiquent-ils.
Malgré cette crise et les difficultés du moment, les enfants gardent espoir et veulent tous rendre leurs parents heureux et fiers d’eux en prenant la route de l’école.
La plupart d’entre eux sont rentrés des vacances et ceux qui menaient de petites activités génératrices de ressources pour aider leurs parents ou préparer cette rentrée sont entrain de ‘’décrocher’’ de ces activités pour se mettre dans la logique de reprise de l’école.
Par contre M Kassogué Issa affirme : « je ne suis pas bien préparé cette année vu que je viens de faire beaucoup de dépenses pendant la fête de Tabaski. Les enfants vont s’adapter à notre réalité ».
« Je fais la classe de 9e année. Je suis prête pour la rentrée scolaire. Maman m’a acheté des habits pour la rentrée scolaire. Je dois beaucoup travailler à l’école pour passer à mon examen. Mais le système éducatif malien est décrié à causes des grèves et autres incidents », souligne Fanta Coulibaly, élève à l’école Rosey-Abantara de Sokorodji.
Mme Traoré Fanta Bah est du même avis presque. « Le système éducatif malien est défaillant aujourd’hui malgré nos suggestions, nos conseils permanents, nos aides financières. Nous reprochons tous au système éducatif malien des tares. Nous avons l’impression que les formateurs même ne sont pas formés ». Pour l’heure, les marchés aussi commencent à être inondés par les matériels scolaires dont certains sont chers.
Qu’à cela ne tienne, le jour de la rentrée sera une autre ambiance.
Hawa Cheick Traoré
Stagiaire)

Source: lesechos