Un deuxième bébé né avec le virus du sida peut avoir eu son infection mise en rémission et peut-être guérie par un traitement très tôt – en l’occurrence, quatre heures après la naissance.

Les médecins ont révélé l’affaire à une conférence sur le sida à Boston. La petite fille est née dans la banlieue de Los Angeles, un mois après que les chercheurs ont annoncé le premier cas de Mississippi.
C’était une première médicale qui a conduit les médecins du monde entier à repenser à la façon rapide et difficile à traiter les enfants nés avec le VIH, et les médecins de la Californie ont suivi cet exemple.

Dans un autre développement lié au SIDA, les scientifiques ont modifié les gènes dans les cellules sanguines d’une douzaine d’adultes pour les aider à résister au VIH. Les résultats donnent l’espoir que cette approche pourrait un jour libreré au moins quelques personnes dans le besoin de médicaments pour maîtriser le VIH, une forme de guérison.
Cette étude a été publiée dans le Journal de Medicine de New England.

Le bébé de Mississippi semble maintenant sans VIH malgré l’absence de traitement pendant environ deux ans.
» Le bébé de Los Angeles est encore en train de prendre des médicaments contre le sida, de sorte que le statut de l’infection n’est pas aussi claire.

Une multitude de tests sophistiqués à plusieurs reprises suggèrent que le bébé de LA a complètement éliminé le virus, a déclaré le Dr Deborah Persaud, un médecin de l’Université Johns Hopkins, qui a dirigé l’essai.
« Les signes du bébé sont différents de ce que les médecins voient chez les patients dont les infections sont simplement supprimées par un traitement réussi », dit-elle.

« Nous ne savons pas si le bébé est en rémission … mais cela semble le cas, » a déclaré le Dr Yvonne Bryson, un spécialiste des maladies infectieuses à l’Hôpital Enfants UCLA de Mattel qui a consulté sur les soins de la petite fille.

Les médecins sont prudents quant à ce qui suggère qu’elle a été guérie, « mais c’est évidemment notre espoir », a déclaré Bryson.

La plupart des mamans séropositives aux Etats-Unis ont obtenu des médicaments contre le SIDA pendant la grossesse, ce qui réduit considérablement les chances qu’ils vont transmettre le virus à leurs bébés. La mère de l’enfant de Mississipi n’a pas reçu de soins prénatals et son VIH a été découvert au cours du travail.
Les médecins ont commencé le traitement sur le bébé 30 heures après la naissance, avant même que les tests pourraient déterminer si elle a été infectée.

Le bébé est né à l’hôpital des enfants de Los Angeles, Long Beach Miller , et « nous connaissions  cette ère d’une grossesse précédente» et qu’elle ne prenait pas ses médicaments contre le VIH, a déclaré le Dr Audra Deveikis, un spécialiste des maladies infectieuses pédiatriques à l’hôpital.

La maman a été donnée des médicaments contre le sida pendant le travail pour tenter d’empêcher la transmission du virus, et Deveikis a commencé le traitement sur le bébé quelques heures après la naissance.
Les tests ont confirmé plus tard qu’elle avait été infectée, mais ne semble pas être présent, près d’un an plus tard.

Le bébé poursuivre le traitement, est en famille d’accueil « et très sain», a déclaré Bryson.

La fille du Mississippi a été traitée jusqu’à l’âge de 18 mois, lorsque les médecins ont perdu le contact avec elle.
Dix mois plus tard, quand elle est revenue, ils n’ont pu trouvé aucun signe d’infection, même si la mère avait cessé de donner ses médicaments contre le sida

Bryson est l’un des leaders d’une étude financée par le gouvernement fédéral vient de faire route pour voir si le traitement très précoce peut guérir l’infection à VIH.
Environ 60 bébés aux États-Unis et d’autres pays ont obtenu un traitement très agressif qui sera interrompu si les tests sur une longue période, peut-être deux ans ne suggèrent aucune infection active.
« Ces enfants seront évidemment suivis de très près » des signes du virus, a déclaré Persaud, qui a décrit le cas de LA à la Conférence sur les rétrovirus et les infections opportunistes.

L’étude chez les adultes a été motivée par un malade du sida qui semble être guéri après avoir eu une greffe de cellules il y a sept ans à Berlin d’un donneur à l’immunité naturelle au virus.
Seulement environ 1 pour cent des gens ont deux copies du gène qui donne à cette protection, et les chercheurs ont cherché un moyen plus pratique pour obtenir des résultats similaires.

Le VIH infecte les cellules sanguines habituellement par l’intermédiaire d’une protéine sur leur surface appelée CCR5.
Une société californienne, Sangamo BioSciences Inc., effectue un traitement qui peut éliminer un gène qui produit le CCR5.

Dr Carl June à l’Université de Pennsylvanie a testé chez 12 patients du VIH qui avait le sang filtré pour éliminer certaines de leurs cellules.
Les cellules traitées ont été réinjectées dans les patients.

Quatre semaines plus tard, la moitié des patients ont pris temporairement leurs médicaments contre le sida pour voir l’effet de la thérapie génique. Le virus est revenu chez eux tous, mais sauf  l’un d’eux; le patient s’est avéré avoir une copie du gène protecteur.
«Nous savions que le virus allait revenir dans la plupart des patients, » mais l’espoir est que les cellules modifiées par la suite seront plus nombreuses que le reste et donner au patient un moyen de contrôler la charge virale sans médicaments, a déclaré le Dr Pablo Thèbes, l’un des chercheurs de Penn.

L’Institut national des allergies et des maladies infectieuses a parrainé le travail avec Sangamo et Penn.

«Le but ultime est de créer un système immunitaire dans le corps qui a été modifié génétiquement afin que les cellules ne soient pas susceptibles d’être infectées par le VIH», a déclaré le directeur le Dr Anthony Fauci, «mais nous sommes encore loin de là en ce moment. »

Jay Johnson, 53 ans, qui travaille pour l’action contre le SIDA, une organisation de défense et de service à Philadelphie, avait le traitement il y a plus de trois ans.
Bien que le virus aie rebondi quand il a temporairement arrêté ses médicaments anti-VIH, les tests montrent que ses globules modifiés se multiplient toujours.

« J’espère qu’un jour je pourrai dire que je suis séronégatif à nouveau, » a t-il dit.

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