Plusieurs femmes ont fait irruption dans un bar de Sagana, dans le comté de Murang’a au Kenya, pour expulser une ”jolie” serveuse qu’elles soupçonnaient de coucher avec leur mari.

Les femmes, certaines avec des bébés sur le dos, ont chanté des chansons contre la serveuse qui, selon elles, avait obligé leur mari à fuir leur domicile.

Certaines d’entre elles ont même accusé la femme de se lier d’amitié avec leurs maris et leurs fils.
les femmes ont manifesté leur colère promettant de ne pas bouger tant que la serveuse n’aurait pas été expulsée de force des lieux.

L’insurrection a augmenté d’un cran lorsque  leurs maris sont sortis du bar pour empêcher leurs femmes en colère d’entrer.

Les couples se sont bousculés sous les yeux des résidents amusés. Les hommes ont bloqué l’entrée du bar pendant qu’ils se disputaient avec leurs femmes. Les hommes ont pu maîtriser les femmes et sauver la serveuse du bar.

Satisfaites que leur message ait été entendu, les femmes se sont retirées. Les femmes ont affirmé que la serveuse du bar constituait une menace pour les familles.

L’une d’entre elles a déclaré que son mari était absent depuis une semaine après s’être enfui avec la serveuse.

«Je suis remontée que mon mari ait abandonné sa famille sans raison apparente», a-t-elle déclaré, ajoutant qu’il lui avait menti en prétextant avoir été bloqué à Nairobi. C’est plus tard qu’elle a découvert qu’il se trouvait dans le bar.

Cependant plusieurs hommes ont défendu la serveuse et accusé leurs femmes d’être «arrogantes et sales».

«Aucune mesure d’intimidation ne forcera les hommes de Kabuta à quitter la beauté du village», a déclaré l’un d’eux.

«Elles devraient apprendre d’elle comment vivre au mieux avec les hommes. Ces femmes du comté voisin sont belles et les filles de Kabuta devraient en apprendre quelques choses », a-t-il ajouté.

Les administrateurs locaux ont calmé les manifestantes et convoqué la serveuse pour expliquer la cause du conflit.

Après la confrontation, le propriétaire du bar a renvoyé son employée pour éviter que son entreprise ne soit endommagée.

afrikmag