Samba Djenké, boutiquier âgé de 60 ans environ, c’est le nom du pauvre, un notable de Fassala, village situé à environ 150km de Tombouctou, était déjà malade. L’on peut dire qu’il a été achevé par des visiteurs armés qui l’ont spolié dans la nuit du lundi 22 juin dernier, de plus de 500. 000FCA sous la menace armée car, après leur départ, il a piqué une crise cardiaque et en est mort.
La signature de l’accord pour la paix avec la Coordination des mouvements armés de l’azawad (CMA) n’est pas synonyme d’arrêt des braquages et autres vols à main armée. Dans cette partie du pays, entendez le Nord, ceci est un mode de vie pour certains. Comment vivraient-ils du reste s’ils devraient arrêter de voler ou de braquer ? La signature des jihadistes est connue. Eux, s’attaquent à des monuments et aux porteurs d’uniforme et souvent à des villageois. Mais les attaques ciblées des boutiquiers, de forains ne sont pas dans leurs habitudes.
Le lundi 22 juin dernier, Samba Djenké, un notable de Fassala (Tombouctou), âgé environ de 60 ans, commerçant de son état a été victime de ces fainéants qui ont pour métier de se nourrir du travail des honnêtes personnes sous la menace armée. Vers 20H, selon diverses sources, une voiture Toyota avec à son bord cinq passagers stationne devant sa boutique. Deux hommes, armes en main pénètrent dans sa boutique pendant que trois montaient le guet.
Alors que l’un des visiteurs lui pointait son arme dans la figure, l’autre fouillait la boutique. Celui-ci a emporté de l’argent estimé à plus de 500.000 FCFA, des cartons de cigarettes, des sacs de sucre et bien d’autres marchandises. Après leur opération, ils ont disparu dans le noir. Le vieux n’a pas pu supporter.
Il a piqué une crise cardiaque et en est mort peu après. Des sources proches de sa famille affirment que Samba était malade et avait été plusieurs fois hospitalisé. C’est dire qu’il a été achevé par ce braquage.