GESTION INTÉGRÉE DES RESSOURCES EN EAU
Les acteurs dévoilent leur 1er plan opérationnel
Le secrétaire général du ministre des Mines, de l’Energie et de l’Eau, Soussourou Dembélé, a présidé, hier jeudi 7 avril, les travaux d’examen et de validation des scénarios relatifs aux modalités de recouvrement et de définition des taux de la Contribution Financière GIRE (CF-GIRE) au Mali.
Financé par les PTF, le programme de Gestion Intégrée des Ressources en Eau demeure une préoccupation majeure du développement socio-économique et environnemental du Mali. Cette préoccupation s’affirme davantage avec la récurrence des déficits hydrologiques et des phénomènes extrêmes liés aux changements climatiques que nous connaissons. Face aux risques prévisibles et pour anticiper sur les effets néfastes, le Mali a opté pour la Gestion Intégrée des Ressources en Eau.
Le Gouvernement du Mali, à travers le Ministère des Mines, de l’Energie et de l’Eau, a élaboré en 2019 le Programme National de Gestion Intégrée des Ressources en Eau (PN-GIRE) à l’horizon 2030 avec son 1er Plan Opérationnel 2019 – 2022.
En effet, le Programme Conjoint d’Appui à la GIRE, pour contribuer à la mise en œuvre du 1er Plan Opérationnel, a élaboré un Plan d’Actions de juillet 2019 à décembre 2020 qui a été prolongé jusqu’en 2022, après une première prolongation en 2021.
Pour le secrétaire général, ce plan conservera l’exécution des actions indispensables soutenant la mise en œuvre de la GIRE au Mali par la finalisation de son architecture à travers les actions conceptuelles repérées dans le premier Plan Opérationnel. « Le Plan d’Actions 2019-2022 de la GIRE prévoyait un ensemble d’actions dont leur réalisation nous permettra d’opérationnaliser le mécanisme de financement de l’eau par l’eau », a annoncé le représentant du ministre, Soussourou Dembélé, en présence du DNH Djoouro Bocoum.
Dans un premier temps, il s’agissait de l’étude prospective de la faisabilité et de la productivité de la CF-GIRE complétée par celle ayant fait l’intégration des contributions financières nationales, régionales au niveau des bassins. Ainsi, a-t-il affirmé « ces études ont non seulement permis d’évaluer les montants que l’on peut obtenir selon divers scénarios, d’analyser les contributions possibles des différents secteurs d’usages, mais aussi les possibilités d’intégration des différentes contributions sur l’eau à l’échelle nationale ».
Secundo, il s’agit de proposer des éléments de modalités d’application de la contribution financière GIRE à travers la définition et l’adoption des taux d’application par secteur d’usages ainsi que les modalités de recouvrement de la CF-GIRE.
En outre, le représentant du ministre a profité de l’occasion pour réitérer à l’ensemble des partenaires au développement, en l’occurrence l’Ambassade du Royaume des Pays-Bas et l’Ambassade du Royaume de Suède, la reconnaissance et la gratitude du Gouvernement du Mali pour leur appui constant au développement du secteur de l’eau.
Quant au directeur général de l’Hydraulique, Djoouro Bocoum, il a affirmé que ce projet tend à définir une vision à long terme. Pour lui, il s’agit de diversifier les sources de financement pour créer un cadre pérenne de la GIRE, en mettant l’accent sur les complémentarités et les synergies. Et de maintenir « sa collaboration avec tous les acteurs, pour opérationnaliser la GIRE, puisque ce domaine impose la mobilisation de tous ».
M. Sangaré
Source: Les Échos- Mali