La 2è édition du Grand prix Aliou Boubacar Diallo s’est courue, le dimanche 15 avril au Champ hippique de Bamako. Organisée par la ligue des sports équestres du District de Bamako, en collaboration avec la fondation Maliba, la compétition a mis aux prises 80 chevaux repartis en 3 catégories : les Petits chevaux, les Demi-cracks et les Cracks. Les courses se sont déroulées, en présence de plusieurs personnalités, dont le parrain, Aliou Boubacar Diallo, le président de la ligue des sports équestres du District de Bamako, Souleymane Makamba Doumbia et l’Imam de la grande mosquée de Bamako, Koké Kalé.

L’un des temps forts de l’édition de cette année a été la course des Cracks. Une confrontation qui a tourné à l’avantage de Soakof qui s’est imposé sur la longue distance de 2600m, devant Bijou et Kabirou II. Les quatrième et cinquième places sont revenus, respectivement à Cube jumbo et Faguira. La confrontation des Demi-cracks (2400m) a été remportée par Versayé qui s’est imposé, devant Sans Toucher, CR 7 Diawad, Dougouwolofila et Dabaliban. Chez les Petits chevaux, 3 courses étaient au programme. La première épreuve a été dominée par Diakaciré qui s’est classé premier devant AS Bakaridjan, Star Light Guindam, Sylla Transit et Serval, alors que Toguna Industries, Bilal, Séguéssi, Dar es salam et Rivera ont composé le quinté de la 2è course. Pour la troisième course, la victoire est revenue à Danda qui a dicté sa loi devant Nafissatou et Cobra de Barouéli.
A l’issue de la compétition, Aliou Boubacar Diallo a exprimé sa satisfaction et a remercié la ligue des sports équestres du District de Bamako pour la réussite du Grand prix. «L’ambiance est très festive, je suis un amoureux du cheval et j’avoue que j’ai été émerveillé par la qualité du spectacle», dira le parrain avant d’assurer la ligue du District de sa disponibilité à travailler avec elle pour la promotion et le développement des sports équestres.
«Je suis prêt à travailler avec la ligue pour la sécurité des jockeys et celle des entraîneurs. Les jockeys et les entraîneurs ont besoin de soutien pour leur permettre de faire carrière dans les sports équestres et préparer leur retraite. C’est très important», ajoutera Aliou Boubacar Diallo.

Ladji M. DIABY

Source: Essor