Notre pays connaît des situations peu ordinaires qui fondent l’espoir  des maliens. Le bras de fer judicaire qui oppose depuis des mois notre confrère et doyen Adama DRAME du Le Sphinx à l’honorable Karim Keita, fils du Président de la République.

L’affaire en appel fait suite au verdict du tribunal de première insistance présidé à l’époque par Baba Faradji et qui avait déclaré la nullité de la citation.

Le temps a passé et la cour fut saisie dans le délai prescrit. Les avocats, de part et autre, durant  des mois, ont invoqué des motifs pour valider ou invalider la décision en première instance.

La cour avait jugé l’appel fondé et recevable en la forme.

Lors des débats, les 5 avocats de l’honorable Karim Keita ont plaidé face au seul journaliste Adama DRAME qui sorti des révélations fracassantes des dossiers liés à Oryx, à l’émission de chèque sans provision, à l’achat de l’hôtel Hirondelles.

Dans toute son argumentation, l’investigateur, l’espion attitré et dépositaire de grands dossiers a mis ses adversaires en robe noire (les avocats) dos au mur.

Des noms de personnalités influentes, des structures hautement stratégiques, des enquêteurs et des administrateurs au haut niveau ont été cités. Pour Adama DRAME, le but de ce procès ne consistait qu’en une sentence de condamnation afin de le discréditer et de le réduire au mépris.

La justice fonctionne depuis des mois, en tout cas à la cour d’appel. Pour témoignage, nous  avons vu ces sages prendre un courage judiciaire pour dire le droit. D’abord avec Ras Bath, ensuite pour DRAME.

La presse n’arrêtera  pas de révéler, d’informer, de dénoncer et de conseiller. Me Konaré, Me Abdourahmane Ben Mamata Touré et Me Alassane Diop étaient les conseils de notre confrère.

De l’autre côté, Me Mamadou Gaoussou Diarra, Me Yaro, Me Boubeye, Me Kone et Me Lassana Diawara.

Hier lundi, la cour a confirmé le jugement rendu en première instance consistant en la nullité de la citation qu’elle estimait irrégulière.

Bravo surtout au Procureur Diakaridia Goita qui a vaillamment défendu la partie défenderesse dans un langage clair. Le parquet n’avait même pas fait appel d’où l’étonnement du procureur qui dit ignorer le dossier en question avant de solliciter la nullité et la confirmation du verdict du tribunal.

Source: figaromali