La fondation CMDID a organisé, le jeudi 3 novembre 2016 à la maison du partenariat Mali-Angers, un atelier de formation à l’intention des membres des commissions de veille genre sur le plaidoyer lobbying pour la promotion de la loi n°052 sur le genre. La cérémonie était présidée par le conseiller technique du ministère de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, Moussa Guindo, en présence de Moriba Keita, président du conseil d’administration de la fondation.

Cette formation intervient dans le cadre du projet « Contribuer à une meilleure émergence politique des femmes et des jeunes », exécuté par la fondation CMDID en partenariat avec OSIWA. Aux dires du président du conseil d’administration de la fondation, Moriba Keita, la problématique du genre a toujours été un sujet de grande importance marquée par une volonté politique qui a permis l’adoption de la loi instituant des mesures pour promouvoir le Genre dans l’accès aux fonctions nominatives et électives. Selon lui, ce texte corrige, pour la première fois, les disparités de représentation entre les femmes et les hommes. En ce sens, il a souligné qu’il ne s’agit pas, à travers cette loi, de favoriser uniquement les femmes mais de promouvoir le genre dans toutes les instances nominatives et électives. Et surtout de voir dans quelle mesure les hommes et les femmes peuvent, de façon équitable, participer à la gestion du pays. Selon lui, cette formation s’inscrit dans la perspective utile de renforcer les capacités des commissions de veille genre et les accompagner dans la vulgarisation de la loi N° 052 du 18 décembre 2015 et son décret d’application en vue de minimiser les difficultés liées à son appropriation. Pour le conseiller technique, Moussa Guindo, représentant le ministre de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, cette loi vise à réduire les inégalités de représentation aussi des femmes que des hommes et à contribuer davantage au renforcement du processus démocratique. Plus loin, il a déclaré qu’elle constitue une véritable avancée pour accroitre de manière significative le nombre de femmes dans les sphères décisionnelles. Par ailleurs, il a expliqué que la loi ouvre une perspective heureuse afin de faciliter le soutien à l’émergence politique des femmes, mais qu’elle soulève aussi des défis importants d’appropriation par les différents acteurs.

Ousmane Baba Dramé

Source : Le Républicain