Le Haut conseil des collectivités a reçu en audience, jeudi dernier, le ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Traoré Oumou Touré.

Il s’agissait pour le ministre et sa délégation de venir échanger avec le HCC afin de voir ensemble, les pistes de collaboration entre les deux institutions. Il était aussi question pour le ministre de partager les principales missions qui ont été confiées au gouvernement dirigé par Abdoulaye Idrissa Maïga : la vulgarisation de l’Accord pour la paix et la réconciliation et l’apaisement du climat social.  Mme Traoré Oumou Touré s’est dite convaincue qu’en travaillant avec le HCC, la vraie information sur la situation du pays arrivera à la population. Et de déclarer : « De par notre cible à savoir la femme, l’enfant et la famille, nous sommes le socle de l’existence. J’ai aussi la ferme conviction que quel que soit ce que mon département entreprendra pour la promotion de la femme, l’épanouissement de l’enfant et le bien être de la famille, il faudra l’implication des hommes, donc de tous ».   Le ministre a assuré qu’elle n’entreprendra rien qui porterait atteintes à nos valeurs traditionnelles, et souhaité avoir un cadre de collaboration et d’échanges avec l’institution afin d’analyser les questions qui entravent la promotion de la femme, la protection de l’enfant et la valorisation de nos valeurs familiales. Le président du HCC, Mamadou Satigui Diakité s’est réjoui de cette visite et a apprécié la contribution de Mme Traoré Oumou Touré à l’avènement de la démocratie et dans la recherche de la paix dans notre pays. Il expliquera ensuite que les femmes et les enfants constituent une préoccupation de l’institution qu’il préside. « En tant qu’élus, nous sommes quotidiennement interpellés sur les problèmes que ces deux couches affrontent », confiera Mamadou Satigui Diakité. Il a demandé à ce que les techniciens des deux équipes travaillent ensemble pour proposer un cadre de collaboration. La problématique de l’enregistrement à la naissance des enfants nés lors de la crise que le pays a vécue en 2012, s’est invitée dans les échanges. Les deux parties ont jugé nécessaire de trouver une solution rapide à ce problème afin d’éviter le statut peu enviable d’apatridie aux enfants nés dans cette situation. (Source : CCOM MPFEF)

Source: essor