Le prix du sucre n’a toujours pas varié. Malgré l’annonce de la baisse, le marché se porte toujours mal pour les consommateurs. Les importateurs et la DNCC ne sont pas sur la même longueur d’onde.

La direction nationale du commerce et de la concurrence (DNCC) avait fait comprendre aux populations qu’elles pourront acheter moins cher, certaines denrées de grande consommation pendant le mois de ramadan. Le sucre qui fait partie de ces denrées prisées connaît toujours une forte tension au niveau des prix.

Selon nos investigations, le ministère du Commerce à travers la DNCC a signé le 27 mars 2017, un cahier de charges avec les importateurs de sucre. Dans ce document, le sucre étranger doit être vendu à 510 F CFA le Kg au prix du gros (25 500 F CFA le sac) et 550 F CFA le Kg (27 500 le sac) au détail. Non seulement le prix de 25 000 F CFA préalablement annoncé n’est pas respecté, ceux convenus dans le cahier de charges sont aussi contrariés. A part le sucre local produit à Dougabougou, qui est vendu entre 24500 et 25000 F CFA le sac, celui importé est cédé selon les endroits entre 28 000 et 29 000 F CFA, voire 30 000 F CFA.

Sur le non respect des prix, des importateurs évoquent la hausse du prix du sucre sur le marché international, l’absence de stocks suffisants à la veille du ramadan et qui a été aggravée par la grève des chauffeurs de camions. Certains affirment avoir accepté le prix proposé par la DNCC à leur corps défendant puisque imposé.

La situation reste en l’état et les consommateurs doivent attacher la ceinture en déboursant davantage d’argent pendant ce mois de ramadan.

Abdrahamane Dicko

Source: lesechos