Les jeunes du courant religieux Jamat Ahmadiyya viennent de tenir leur 8e conférence nationale appelée Ijtima national MKA autour du thème : « la responsabilité de la jeunesse musulmane face à l’instrumentalisation religieuse ». Trois jours durant, cette jeunesse venue des régions, du Niger et du Burkina Faso, a planché sur un thème qui est aujourd’hui au cœur de l’actualité. C’était à l’école de Djélibougou.
La cérémonie de clôture de cette 8e conférence a eu lieu le vendredi 30 décembre 2016 à l’école fondamentale de Djélibougou en présence de plusieurs dignitaires de ce courant religieux comme l’amir Sahib, Oumar Mouaz Coulibaly etc. La clôture a été marquée par la remise des prix à des lauréats des différentes activités compétitives ayant marqué cette conférence : lecture du Saint coran, compétitions sportives etc. En la matière, c’est la capitale Bamako qui s’est adjugée la majorité des prix.
Une conférence a été animée autour du thème par Abdoulaye Ouédrago. Dans son exposé, le conférencier s’est appesanti sur les versets coranique qui prêchent la paix, la tolérance et qui bannissent par conséquent la violence dans l’islam. Et c’est de ces dogmes que font siens les Ahmadis à travers le monde.
« Les actions des jeunes Ahmadis parlent aussi fortes que leurs paroles. Partout dans le monde, ce sont les jeunes Ahmadis qui sont en train de montrer la vraie face de l’islam. En Israël, des juifs ont récemment dit à des Ahmadis : ‘’Vous êtes les seuls musulmans avec lesquels nous pouvons vivre en paix ! Nous voulons que l’Ahmadiyya se propage dans tout Israël’’ », a souligné le conférencier. A en croire M. Ouédrago, « les groupes terroristes comme Daech ou Al Qaïda se réfèrent à la religion musulmane et instrumentalisent les jeunes musulmans pour justifier leur barbarie et construire leurs discours de la haine de l’autre. Face à ce discours, les jeunes dépourvus de toute culture religieuse se trouvent incapables d’opposer une quelconque résistance ou esprit critique ».
A.D.
La rédaction