Les chefs religieux et les notabilités de Bamako ont rencontré le président de la république IBK le dimanche 13 aout 2017.

L’objectif était de discuter par rapport à la révision constitutionnelle qui fait la une des informations au Mali. Au cours de la rencontre, les leaders religieux et les notabilités ont demandé au président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, de surseoir à cette révision constitutionnelle.

Le dimanche, le président IBK a reçu les chefs traditionnels et religieux de Bamako. Ceux-ci, faut-il le rappeler, appellent à l’apaisement  du climat politique dans notre pays.

Le projet de révision de constitution faisait partie de sujets de discussion au palais de Koulouba.

Cherif Ousmane Madani Haidara et les notabilités de la capitale ont demandé au président Ibrahim Boubacar Kéita de surseoir au référendum et  de rencontrer la Plateforme du NON.

Les notabilités et les leaders religieux ont, selon des sources, fermement recommandé au chef de l’Etat de surseoir à la révision constitutionnelle.

Le porte-parole des notabilités, Dramane Niaré, a souligné que le président IBK doit revoir son option. Il ne s’agit pas d’annuler le référendum mais de surseoir à çà pour le moment.

Le patriarche d’ajouter  qu’ils ne décident de rien, mais qu’ils font des propositions, et la décision finale revient au chef de l’Etat.

Hier lundi, les chefs religieux et les notabilités de Bamako, ont, à leur demande, rencontré à Niaréla, Commune II du district de Bamako, les responsables de la Plateforme « Antè a bana ». L’objectif était de faire le  compte rendu  de leur rencontre avec  le président IBK.

Ils ont expliqué avoir demandé au président de la République de surseoir au référendum et  aussi de rencontrer la Plateforme.

Les rencontres du président IBK avec les forces vives de la nation se poursuivront cette semaine alors que la Plateforme « Antè a bana » durcissent de plus en plus le ton, ils prévoient de nouvelles manifestations à Bamako.

Rappelons qu’une assemblée générale sera organisée pour donner plus de détails.

Gaoussou Kanté

La rédaction