Le mardi 4 septembre 2018 a marqué l’investiture d’IBK. L’événement s’est étonnamment débordement du chef de fil de l’opposition, Soumaila Cissé. Mais, il a préféré des moyens pacifiques et démocratiques pour s’exprimer à la bourse du travail au soir de la prestation de serment d’IBK, définitivement président de la République pour les 5 ans à venir.

L’obtention de ce deuxième mandat n’a pas été de tout repos. La campagne a vu des noms d’oiseaux fuser, des propos de toutes natures. Le Président IBK, le premier, en a pris pour son grade, tant, il a concentré sur sa personne toutes les critiques.
Il reste à souhaiter que ce nouveau soit différent de l’ancien et que les promesses ne soient pas comme « un étudiant un ordinateur ». Une promesse alléchante pour les étudiants du Mali mais qui a malheureusement pris près de 5 ans à se concrétiser. Et même là, 13000 tablettes qui ont été distribuées avec des relents de campagne politique. Un nombre insuffisant pour l’ensemble des étudiants du Mali.

Les avis sont divergents mais maintenant que le produit est définitivement installé, il convient que tout le monde regarde désormais dans la même direction. Dans son discours après avoir prêté serment, le président a du reste placé son second et dernier mandat sous le signe de la jeunesse. Qui mieux que les étudiants pour représenter la jeunesse malienne. Ils auront les yeux et l’espoir tourné vers le reste de leurs tablettes… Espérons que le second mandat soit plus concret que le précédent.

Mata Tidiani Traoré (stagiaire)

Les Echos