La deuxième saison de la Basketball Africa League (BAL) démarre ce 5 mars à la Dakar Arena. 12 clubs, sans aucun représentant malien, vont s’affronter dans cette compétition parrainée par la NBA pour déterminer qui succédera au Zamalek d’Egypte, à moins que ce dernier ne conserve son trophée.

Cette saison, un nouveau système a été adopté. Les 12 équipes sont divisées en 2 conférences, la conférence Sahara et la conférence Nil. Comme l’indique la FIBA sur son site, chaque conférence disputera une phase de groupe à 15 matchs et chacune des équipes sera opposée aux cinq autres de sa conférence. La phase de groupe de la conférence Sahara, du 5 au 15 mars, se déroulera à la Dakar Arena, tandis que la celle de la conférence Nil se jouera du 9 au 19 avril au complexe sportif Hassan Mostafa du Caire, en Égypte. Les 4 meilleures équipes de chaque conférence se qualifieront pour les play-offs, avec des matchs à élimination directe jusqu’à la finale. Ces rencontres auront lieu du 21 au 28 mai à la Kigali Arena.

Le Mali absent

Le Mali n’aura aucun participant à la BAL cette année. L’AS Police, champion national, qui avait pris part à la première édition et pu jauger le très haut niveau, avec beaucoup de défaites, n’a pas réussi cette fois-ci à se qualifier. Il a été éliminé en décembre lors d’un match décisif face aux Congolais du BC Espoir Fukash (93 – 87), après prolongation. Ce jour-là, les Policiers, qui disputaient leur deuxième prolongation d’affilée, ont certainement manqué de jus, notamment dans la raquette, où le défi physique imposé par les joueurs d’Espoir Fukash a fait mal (66 rebonds captés contre 47). Les Bleu Jaune et Blanc, qui dominent le basket national depuis 3 ans, ont donc vu leurs espoirs dissous bien avant la grand-messe. Eux qui espéraient faire beaucoup mieux que lors de la première BAL. Éliminés dès le premier tour, après 3 défaites en autant de matchs, le parcours leur avait laissé un très goût amer. Au-delà, ces contre-performances posent la question du niveau du championnat local et de l’export au niveau continental des équipes maliennes. Les champions de certains pays, considérés par la BAL comme les meilleurs, ont obtenu le droit de participer directement à la compétition.

Source : Journal Du Mali